Par Alexandre Terrini *
Le COV s’est donné à voir, en cette rentrée, lors de la réunion de présentation de l’école de foot. L’occasion de redire combien il s’adresse à toutes et à tous et d’abord, aux plus petits, quel que soit leur niveau.
« Nous sommes un club qui accueille chacun afin qu’il trouve, chez nous, sa place et matière à son épanouissement. C’est là un mot clef avec celui d’apprentissage », a insisté, en préambule, Frédéric Chevit, Président du COV. Directeur technique du club, William Mhadjou lui a emboîté le pas en expliquant combien l’initiation aux plaisirs du ballon rond est cruciale et ne doit pas être gâchée : « Le foot d’éveil, cela reste les plus belles années avec cette insouciance, le plaisir du jeu, le bien-être et l’acquisition de la confiance en soi. »
L’estime de soi est essentielle
Dans cette optique, il est crucial que l’enfant évolue dans un contexte qui soit propice à son éclosion. « Il doit être mis dans de bonnes conditions pour ne pas être inhibé, a rappelé William Mhadjou. Il est impératif d’instaurer un climat favorable en expliquant que l’erreur fait justement partie de l’apprentissage. L’estime de soi est essentielle et il faut accepter que chacun progresse à son rythme. Dans cette optique, les parents et les éducateurs ont, de concert, un rôle à jouer. »
C’est que la somme des acquis à assimiler est extrêmement vaste, qu’il s’agisse de maîtriser les règles du jeu, d’appréhender les dimensions du terrain, d’appliquer les consignes etc. Avec, en toile de fond, une progression envisagée sur trois plans : technique, tactique et physique. Ce triptyque induit une méthodologie qui consiste à partir du jeu pour travailler divers thèmes.
Ne pas stigmatiser l’enfant
A cette fin, le COV a mis les moyens et d’abord humains. En effet, des U6 aux U9, on recense en moyenne un éducateur pour douze élèves footballeurs avec, de surcroît, un référent par catégorie d’âge qui fait le lien avec Aleksandar Nicic, le responsable du Foot d’Eveil. Pour ce qui est du programme pédagogique proprement dit, il suit le canevas arrêté par la Fédération française de football (FFF). La saison est divisée en cinq périodes comportant elles-mêmes systématiquement deux cycles, l’un consacré à la technique, l’autre à la tactique.
La constitution, à partir de tests quantitatifs (vitesse, jongles, conduite de balle…) et qualitatifs (comportement à l’entraînement, prestations en match…) de trois groupes de niveau (débrouillé, confirmé, avancé) ne s’applique qu’aux U8 et aux U9 avec la possibilité, en cours d’année, de monter dans la hiérarchie au gré de la maturation du licencié. « Le but n’est absolument pas de stigmatiser l’enfant », a répété Aleksandar Nicic. Et d’inciter expressément les parents à se cantonner à leur mission : « Ils ont un rôle à jouer. Ils ne doivent pas avoir de comportement négatif qui soit inhibant. Ce qui signifie que sur le terrain, les petits sont exclusivement avec les entraîneurs et sous leur autorité. » Nul doute que le message est passé…
*Alexandre Terrini est journaliste et papa d’un jeune licencié du club. Il nous a proposé cet article que nous avions malencontreusement oublié de publier. Toutes nos excuses et tous nos remerciements.